Mea Culpa. Il y a des plats que je n’avais jamais réalisés, les reléguant (les pauvres…) au rayon de la vieille cuisine traditionnelle et dépassée de nos grand-mères. Et bien, grand mal m’en a pris. J’aurais dû avoir la présence d’esprit de me dire que si la cuisine française était aujourd’hui mondialement connue, c’est peut-être grâce (justement) aux plats traditionnels de nos grand-mères. Quelle gourde j’ai été.
Les optimistes (et j’en fais partie) me diront que l’important c’est d’en avoir pris conscience et que si aujourd’hui je l’avais compris, c’est que j’étais certainement plus présomptueuse que sotte. Tant mieux, haut les cœurs et les papilles car cette blanquette doit réellement faire partie de vos petits mijotés d’hiver.
Un vrai délice. D’une simplicité extrême et cerise sur le gâteau, je vous ai concocté une recette de blanquette qui mijote toute seule comme un grande dans sa cocotte.
Côté nutrition
Le veau fait partie des viandes blanches, plutôt maigre et riche en protéines, en zinc, sélénium, B12 mais aussi en cholestérol (donc les personnes qui présente une hypercholestérolémie ne doivent pas en faire une consommation plurihebdomadaire). Avec les petits légumes qui sont ajoutés, sources de fibres, betacarotène, lycopène et autres précieux nutriments, c’est un plat plutôt équilibré mais oui, mais oui, tant qu’il n’y a pas plus de crème que de viande et légumes dans votre assiette ! Dans ma prise en charge, tout est question de quantité.
Alors…A vos marmites ! et que ça saute !
Pour équilibrer ce plat, vous pouvez l’accompagner d’une grande salade verte et de riz pour les gros appétits. En entrée, si vous en envisagez une, restez sur une entrée de végétaux comme des pomelo/avocat/roquette ou taboulé de chou fleur au pommes et aneth (mmm, un délice découvert récemment et recette à venir bientôt les amis)
Pour 4 personnes. Préparation 20 min.
Recette compatible avec les régimes : sans gluten
Ma liste de courses… Chez
Le boucher :
- 1kg d’épaule de veau découpée en gros cubes
- Le primeur :
- 2 carottes non traitées (pour garder la peau, riche en vitamines !)
- 200 g de champignons de Paris
- ¼ de branche de céleri
- 1 petit bouquet de persil plat
- ½ oignon
Le crémier :
- 1 jaune d’œuf
- 10 cl de crème entière liquide
- 10g de beurre
L’épicier :
- 1 clou de girofle
- 4 cuillères à soupe de citron jaune ou vert
- 4 belles pincées de piment en poudre
- Du poivre 4 baies, du sel
- ½ de tablette de volaille
- 1 cuillère à soupe de farine
- 1,5 cuillère à soupe d’huile d’olive
- Pelez et émincez l’oignon. Découpez en gros cubes l’épaule si votre boucher ne l’a pas fait pour vous. Dans une grande cocotte, versez l’huile et le beurre. Jetez dedans l’oignon et une fois qu’il est doré, réservez-le dans une assiette.
- A la place, versez le veau, poudrez de farine et faites dorer la viande sur toutes ses faces. Pendant ce temps, découpez en gros cubes les carottes (pelez-les auparavant si elles sont d’agriculture traditionnelle), versez dans la cocotte, le sel le poivre, le clou de girofle et la tablette de volaille. Versez de l’eau à hauteur (c’est-à-dire jusqu’au niveau de la viande, ni plus, ni moins !). Couvrez à moitié et laissez mijoter 50 minutes.
- Lavez les champignons, ôtez les pieds terreux, coupez-les en 4 et jetez-les dans la cocotte. Dans un petit bol, ajoutez le jaune d’œuf avec la crème et fouettez. Renversez ensuite dans cocotte, baissez le feu. Mélangez et laissez cuire encore 15 minutes. Rectifiez l’assaisonnement. Ciselez le persil et jetez-le dans la cocotte au moment de servir.
Dégustez !